Premiers essais…

Pastels sèches. Ça faisait longtemps.

Oranges amères - coings aux épices douces.

- environ 900 g de coings (3 de taille moyenne)

- environ 600 g d'oranges amères  (3 de taille moyenne)

- 1 clou de girofle, 1 bâton de cannelle, 1 cuillère à café de maci

- 1,7 litre d'eau

- 1 kg de sucre

Plonger les coings dans l'eau et faire bouillir 5 minutes. Prélever le zeste des oranges avec un économe puis détailler en fines lamelles. Retirer la peau blanche de la chair. Découper la chair dans une assiette pour récupérer le jus et les pépins. Mettre les pépins et la peau blanche dans des ballotins en gaz. Peler les coings, détailler en petits cubes en ayant retirer le coeur et les pépins. Faites un ballotin avec le coeur, la peau et les pépins de coings également. Et un dernier ballotin avec les épices.

Mettre le tout (ballotins, jus, zeste, chair des oranges et des coings) à cuire pour environ 1h40 dans l'eau déjà utilisée.

Quand les morceaux de coings sont translucides, retirer les ballotins, mettre le sucre, monter la préparation à 100°C en faisant cuire encore 1/4 d'heure.

Mettre en bocaux.

Les coings se font discrets face à la force des arômes des oranges mais contribuent à donner une confiture assez subtile et tout en rondeur.

• 1 ou 2 sablés anglais
• du sorbet à la framboise (ou autre d'ailleurs)
• du fromage blanc (ou un yaourt même)

Emiéttez les sablés. Superposez dans l'ordre les ingrédients.

Que dire de plus ? Dégustez !

Le titre initial de cet article était "Analyse de l'histoire personnelle via la production de carte de voeux". Bien qu'un peu long et pompeux, il annonçait cependant bien ce que je voulais dire. Mais comme on est pas là pour se prendre la tête ou si peu je l'ai changé.

Il est fascinant de voir à quel point via les réseaux sociaux ou même nos fameux voeux de bonne année, à notre époque, même nous, les anonymes, nous avons une communication visuelle et une image à laquelle on réfléchit 2 secondes ( enfin c'est pas mal d'y réfléchir car le net a une cruelle mémoire). Même les artistes des années 60 y réfléchissait moins !

2006. On est jeunes et presque insouciants, la vie peut se composer de rires, de têtes d'animaux rigolos et de jolies couleurs !

2008. On y coupe pas, nous attendons un heureux événement et je ne peux m'empêcher d'utiliser l'image de mon écho que je trouve fascinante, merveilleuse, poétique. En France, 75% des bébés ont une identité sur Internet et donc parfois même avant la naissance. Mes voeux étaient cependant toujours (avant cet article) destinés à des proches.

2009. On expérimente la joie d'avoir un bébé. On se met en perspective sur nos propres origines. Mais en même temps, on connaît la tristesse d'un décès : l'île aux morts est bien là, belle, étrange et dramatique. La vie, la mort, le grand cycle, quoi !

2010. Bon c'est bien joli tout ça, on est parents mais si on pouvait prendre le soleil un peu et être insouciants de nouveau.

2011. On a compris : désormais on est une famille, on y écrit notre petite histoire comme dans une BD.

2012. Quatre boules = quatre membres de la famille et en plus on doit être heureux pour se rouler ainsi sans honte dans une présentation si kitsch !

Bref tout ça pour dire que cela me sidère de voir à quel point une création sans direction artistique particulière peut parler de son humeur et de soi bien plus que l'on ne le souhaite.