Appartement du 3me étage, 3 rue du Bœuf, St Jean, Lyon.
Appartement du 3me étage, 3 rue du Bœuf, St Jean, Lyon.
Autre vieil écrit (fallait avoir le temps de se tenter à la prose…) inspiré par un bon coup de vent en Bretagne et par la tendre muse de mon adolescente : Kate Bush.
Tout est bleu, humide et brumeux, le vent souffle violemment. L'herbe est fouettée en tout sens et partout comme si un hélicoptère allait se poser. Il fait nuit.
Elle court les cheveux dans la figure, la tête inclinée vers le sol. Le vent contrarie tous ses mouvements, elle est bousculée par les rafales et sa course en devient étrange. Elle s'arrête. Le regard baissé sur ses pieds, elle essaye d'enfiler sa veste en jean qui se gonfle de vent et se plaque contre son épaule tout à la fois. Elle a passé une manche et son bras gauche bat le vide pour trouver l'autre. Alors le coussin qu'elle a pris dans sa voiture et qui est coincé sous son bras, tombe et roule sur le sol. Aussitôt elle le rattrape, et c'est la bandoulière de son sac, cette fois, qui glisse de son épaule. Elle sourie de cette maladresse et reprend sa course. Elle n'est plus très loin de la maison, près de la plage.
"La mer doit être déchaînée."
Elle a également la vision de sa voiture qu'elle a laissée si loin. Mais après tout, elle n'aurait pas l'occasion de s'en resservir. Et puis, n'est elle pas seule? Elle aussi.
Elle s'immobilise à nouveau.
"C'est vrai que la nature semble hurler de terreur. Elle semble révoltée comme un jeune enfant devant l'injustice. Cette tempête n'est pas naturelle. Ou plutôt si, oh! Combien elle est le cri de la nature qui ressent sa dégénérescence."
Elle regarde vers le ciel. Ses joues sont giflées par la bruine.
"Dieu peut-être, qui ne peut se résoudre à admettre cela. Non...L'onde mortelle qui s'abat déjà sur cette partie du monde. Sûrement... Le vent est poison et je suis perméable sous cette pluie empoissonnée. N'importe quoi peut s'infiltrer par les pores de ma peau."
Elle aurait pu choisir d'aller n'importe où, mais elle avait trouvé l'endroit idéal, juste après avoir entendue l'annonce sur toutes les fréquences de son autoradio. Pourtant, maintenant elle regrettait un peu d'être seule. Comment cela se passait-il ailleurs? Que faisait les gens qu'elle connaissait? ( Des cris, des coups de feu, des vitrines brisées...) En fait, être seule ce n'était pas plus mal.
Elle avait envie de s'effondrer et de demeurer là, recroquevillée au niveau de l'herbe. Mais si la Fin est quelque chose, le froid en est une autre.
" Que faire ? Je vais continuer à avancer et avec un peu de chance, je ne trouverai pas la maison. Je n'ai plus envie de la revoir... Champignon atomique... Quel jour sommes-nous ? Le samedi 16 octobre...
En fin d'après-midi, aujourd'hui... La Catastrophe nucléaire. Il n'y en aura pas d'autre... Non. Il n'y en aura plus d'autre..."
Dieu que c'est sérieux tout à fait moi plus jeune. :-)
La légende veut qu'il s'agisse d'un sapin de Noël planté après la fête… Cela laisse songeur. Je l'ai peint là aussi…
Ça doit être les ouacances qui arrivent !!!
J'ai farfouillé dans les vieux bouts de fils et de laines glanés au fur et à mesure des années dans les trousses de couture oubliées des familles et me voilà lancée dans la confection d'un bracelet brésilien ! Incroyable ! Comme quand j'étais toute minaude et adolescente !
Définitivement, les vacances arrivent avec leur lot d'ateliers futils, manuels mais si satisfaisants !
Bretagne, nous voilà !
Je suis une folle furieuse de la couleur… alors qu'il faisait gris… Mais c'est que je cherche et j'essaye des choses… Voilà pour le commentaire sur l'aquarelle…
Pour le reste : ever dreamt to fly, to dive into the forest ?
Comme dirait mon cher ami, confrère de playing list en tout genre… Or donc un peu de musique inspiré par ces jolies journées chaudes d'été…
Le'ts dance, let's party !
Ouh la ! Dans le domaine des trucs du grenier, voici un truc qui date !!!
Une nouvelle que j'ai écrit quand j'étais une jeune adulte encore chez mes parents, une petite histoire à lire quand il fait chaud et qu'on dort mal…
J'ai retrouvé cela ce soir et cela a trouvé son écho à bien 15 ans de distance dans l'actualité du moment : à savoir twilight… Mais justement, mon modeste écrit prend toute la grimauve pseudo gothique, tout à fait metal midinette mais nase de cette histoire d'ado "in love with ouh my god but you are a vampire ouh don't hurt me, kiss me !" et la piétine dans un festin réaliste… Un thème qui devait m'être cher alors, mais bon lisez plutôt :
La première fois que cela lui était arrivé, elle avait cru se réveiller d'un cauchemar. Elle avait rêvé qu'un monstre s'allongeait derrière elle, dans son lit ; et quand elle avait su qu'elle était réveillée, les yeux fermés, comme une gamine elle n'avait plus bougé un muscle, jusqu'à ce qu'elle s'endorme de nouveau.
Pourtant ce cauchemar revenait et la faisait frémir comme une enfant. Il devint au long du mois de juillet un habitué de ses nuits, se faisant oublier le jour. Puis ce fut Août avec ses nuits étouffantes. Elle dormait la fenêtre ouverte. Son sommeil était inconfortable ; elle ne bougeait pas pendant des heures, crispée sur son oreiller. Ses membres étaient parfois tellement endoloris qu'elle ne les sentait plus. Elle avait beau se raisonner, quand elle y pensait, elle était terrifiée comme un enfant. Elle préférait endurer les crampes que de bouger alors qu'un monstre la surveillait. Ce raisonnement paraissait ridicule, mais de cette façon la peur était encore contrôlable. Car les yeux fermés, elle pouvait s'imaginer qu'elle imaginait. Comme lui disait son père quand elle l'appelait pour tuer le monstre caché quelque part dans la chambre : " si tu fermes les yeux, que tu ne bouges plus et que tu oublies sa présence, lui aussi t'oublieras."
C'était un remède infaillible de son enfance. Elle s'était sentie très forte devant les monstres avec ce conseil. Mais désormais, elle restait aux aguets, aveugle pendant des heures à déceler le moindre mouvement, le moindre bruit. Elle ne dormait évidemment pas beaucoup.
Les nuits passèrent. Elle était déprimée et les journées n'étaient d'aucun réconfort. Elle travaillait dans le centre ville où l'asphalte chauffée, la foule, l'air retenu par les constructions urbaines renchérissaient la chaleur étouffante des derniers jours. Jours qui se faisaient vite nuits, malgré les crépuscules tardifs de l'été.
Une nuit, elle ne su plus faire la différence entre le rêve et la réalité. Elle se savait éveillée, réellement éveillée à réfléchir quand, les yeux fermés, elle visionna la scène : le monstre, elle vit un vampire, apparu, dressé sur le rebord de la fenêtre. Les habits noirs, le peau blanche, les traits surnaturels. Il se glissa dans la chambre puis s'allongea délicatement prés d'elle, contre elle. Elle ne bougea pas. Le matin vint et elle se dit qu'elle avait tout de même rêvé.
La nuit suivante, elle rentra chez elle, sans envies ni enthousiasme. Malgré elle, elle s'affala sur un fauteuil et s'endormit. Réveillée par cette posture assise, elle se traîna jusqu'à son lit. A peine eut-elle le tête sur l'oreiller, qu'il fut là allongé prés d'elle alors qu'il n'y était pas la seconde d'avant. Il avait sa tête enfoui dans ses longs cheveux.
Elle n'y avait jamais pensé mais il ne respirait pas. Aucun souffle, aucun soulèvement de poitrine. Plus que de bouger, elle n'osait plus respirer d'autant qu'il avait posé une main sur son épaule. Plusieurs de ces nuits étranges passèrent encore.
C'était mieux que d'avoir un Roméo transi à votre balcon, pensa-t-elle peu à peu. C'était comme si elle avait un vampire pour amant. Il veillait sur elle. Il l'adulait jusqu'à vouloir partager ses moindres soupirs nocturnes ; sans pour autant oser dévoiler sa nature monstueuse. Elle adorait ce jeu sensuel qu'elle supposait. Elle se sentait l'objet de désir inaccessible. Elle entendait parfois tout près de son oreille, le bruit infime d'une bouche qui s'entreouvre. Il était différent, unique et il était à elle comme elle était à lui, fragile vulnérable : à ses pieds s'il avait voulu.
C'était tout de même un monstre, c'est pour cela qu'elle le redoutait les yeux fermés. Cela faisait partie des rêgles. Pourtant elle soupçonnait de plus en plus son attachement incontrôlé pour elle.
Une nuit, il ne fut plus derrière elle à l'envelopper, mais face à elle, plus prés encore. Elle sentait son propre souffle revenir sur ses lèvres. Sa peau le savait tout proche. Il ne fallait vraiment pas bouger. Il avait peut-être les yeux ouverts, le regard posé sur ses paupières, sur la peau de son visage. Ses lèvres tout prés des siennes. Et si elle ouvrait les yeux, se dit-elle une nuit au cours de ses longues pensées. Il faudrait peut-être qu'elle le fasse. Pour brusquer la situation. Et puis elle verrait son fin visage. Mais c'était néanmoins un monstre et le conseil de son père ne serait pas respecté. Oui, mais il la prendrait peut-être dans ses bras, il l'embrasserait. Il oserait quelque chose à son tour.
Elle allait ouvrir les yeux, elle l'avait décidé. Lever les paupières étaient un acte si simple, si instinctif et inconscient. Pourtant cette fois-ci, il était commandé, réfléchi et attendu. Son coeur battait la chamade. Rien d'autre ne bougerait que ses paupières et elle verrait.
Elle ouvrit les yeux et vit deux yeux rouges plongés dans les siens. Deux yeux magnifiques au milieu d'une peau blanche. Elle crut le voir sourire. Le monstre était dans son lit et elle le voyait. Ellle mourut puis elle retomba sur son lit, les yeux ouverts, les pupilles figées par la mort.
"Proie bien amusante que celle-ci" pensa le monstre dans un système de pensées inhumain. "Heureusement que j'ai perséveré quelques nuits. A ne pas bouger de la sorte, j'aurais presque cru que ce n'était pas vivant."
Girls are made of flowers and honey and boys are made of mud and spider… :-) I am a pink spider !
photos… sur mon ordi…
Peut-être devrais-je être plus selective ?
Mais il y a tant de choses intéressante à compiler, archiver, regarder !
Metalmidinette a déménagé !
Je suis désormais ici : http://metalmidinette.com
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